Familles de thé et parcours

[Leaf]

On m'a dit de te répondre ça...

[Lionel]

J'ai voté :
- thés rouges chinois
- darjeeling

Avril 2002 : Grand Yunnan. LE CHOC.
Ont suivi : Keemun, Lapsang Souchong...
Puis les Darjeeling, qui ont été mes thés du quotidien, le matin au petit dej, pendant plusieurs années.
Ces thés rouges ont toujours été une constante dans ma consommation de thé...

Puis j'ai eu des "phases" :
- wulongs taïwanais fleuris (DD, Cui Yu, Si Ji Chun, TGY...) : 1 an. 2003-2004
- découverte du pu er en 2004 : COUP DE FOUDRE, shu, vieux shengs, pas de jeunes shengs...2004 à 2007.
- thés de rochers : 2007-2008
- re-wulongs taïwanais plus miellés 2008-2009
- LE CHOC THEISTIQUE DE MA VIE : le sencha juin 2010, grâce aux merveilleux thés de Hiruma Yoshiaki.
- 2012 : retour du pu er, laissé de côté pendant 4 ans...Chose que j'ai encore du mal à savoir possible aujourd'hui...??

Comme Kévin, j'ai aujourd'hui presque complètement abandonné les wulongs, qui ont quand même occupé une large place dans mon parcours de thé...

Autre tendance : grosso modo le glissement progressif vers des thés de moins en moins oxydés : rouges / pu er shu / rochers / shengs / verts japonais...

[Sébastien]

2012 : retour du pu er, laissé de côté pendant 4 ans...

avec le recul, y a-t-il beaucoup de choses en commun entre 3g de vieux sheng/shu très typé M3T infusés religieusement dans une théière épuisante ET 10g de jeune sheng qui rabote les gencives, infusés mode bûcheron dans une théière moins prestigieuse ?

[Patrick]

Bonne question.

J'aime bien l'expression "théière épuisante", elle mériterait une définition ad hoc

[Leaf]

- 2012 : retour du pu er, laissé de côté pendant 4 ans...Chose que j'ai encore du mal à savoir possible aujourd'hui...??

On remerciera Sébastien (si ma mémoire est bonne) de t'avoir remis sur la "bonne voie"...

Intéressant, ces progressions ! Il y a des histoires fascinantes chez certains d'entre vous, des découvertes et périodes très clivées, alors que chez moi à partir du moment où je me suis mise en tête d'être touche à tout, j'ai eu de tout en même temps (même un misérable thé qui se faisait passer pour "jaune" une fois). Sans parler des entre-deux parfois étranges que j'ai collectionné en 2010... TGY ombré comme un Gyokuro, étrange mélange de thé blanc et wulong, galette mixte de Dancong et Puerh...

[Leaf]

Bonne question.

J'aime bien l'expression "théière épuisante", elle mériterait une définition ad hoc

+1 !

[Niva]

galette mixte de Dancong et Puerh

Du Dan Cong à la poire, en somme

[Leaf]

Si encore c'était ça, ça serait buvable ! Mais non, c'est une vieillerie (1996) gaspillée dans un mélange avec du puerh 2006 (ils ont dit que c'était du sheng mais à mon avis il est bien trop oxydé + goût bizarre pour que ce soit vrai... après j'ai goûté le truc une seule fois avant de cracher de dégoût, ça mériterait peut-être un autre test ).

[Lionel]

2012 : retour du pu er, laissé de côté pendant 4 ans...

avec le recul, y a-t-il beaucoup de choses en commun entre 3g de vieux sheng/shu très typé M3T infusés religieusement dans une théière épuisante ET 10g de jeune sheng qui rabote les gencives, infusés mode bûcheron dans une théière moins prestigieuse ?

t'as tout compris !

et "théière épuisante" / épuisée...excellent !

[Leaf]

Deux ans plus tard, je fais remonter le topic pour nos p'tits nouveaux

Avec mon post d'origine... =>

En lisant le petit mot suivant...

Ce qui est drôle avec le oolong, c'est que plein de personne commencent leur chemin en adorant ça puis le délaissent peu à peu. Je suis bien incapable d'expliquer un tel phénomène qui, pourtant, a aussi agi sur moi

... j'ai eu envie de savoir ce qu'il en était pour vous ? Qu'est-ce qui vous a rendu complètement accro, vous a fait perdre tout sens de la mesure, a déchaîné vos passions et votre enthousiasme pour le thé ? ^^

Et aussi : qu'en est-il de votre relation actuelle avec cette famille qui vous a fait découvrir le monde du thé ?

Vous avez droit à deux réponses (des fois que les types de famille n'aient pas été si tranchées à vos débuts) et l'option "modification de vote" a été approuvée au cas où (sait-on jamais, Alzheimer précoce, tout ça tout ça... ^^).

Au plaisir de lire vos réponses !

[Circé]

Les wulong peu oxydés
et les Yancha sont les premiers wulong à m'avoir rendue complètement accro... et j'ai pas vraiment changé de goût (plutôt de fournisseur!)
...
Par la suite ça a été les Dan Cong (ma famille préférée), mais ça a été après (car au début je savais pas trop les infuser! )

[Kissaki]

Forcément pour moi, les senchas

Et ça constitue encore plus de 95% de mes thés. Mais plus par curiosité envers ces thés en fait... je m'y intéresse vraiment beaucoup, à ma manière.

Mon premier thé non parfumé que j'ai bu, en revanche, fut un hojicha de chez Ippodo

Et je pense à terme en commander à nouveau, pour finir la soirée ou pour l'apéro, du hojicha, c'est le top!

[Yoyo]

Moi, j'ai commencé à boire du thé nature matin, midi et soir depuis une paire d'année maintenant (depuis 1998 ). Et je suis vite aller voir ce que les boutiques spécialisées avaient à offrir, thé rouges et sencha au début - il y avait un magasin de thé tenue par une japonaise qui venait d'ouvrir à Nice (ville où j'ai fait mes études) et où j'arrivais à dépenser mes maigres revenus d'étudiants Mais les thés japonais c'était cher pour moi, ne parlont meme pas d'acquérir un kyusu!
Un déménagement plus tard, et ce fut la découverte du Palais des Thés, et f une déception , je trouvais que les thés chers n'était pas d'une qualité renversante...
Puis retour sur la Cote d'azur, et en 2004 ce fut le grand choc : la découverte du Gong fu cha, par le biais d'amis qui fréquentaient la M3T, et d'une autre boutique nicoise. Oolong taiwanais peu endurants et shu savates sont quand meme arrivés à me foutre une claque Suffisament pour aller enrichir la M3T lors de mes excursions parisiennes , avec au moins le mérite de me faire découvrir pas mal de choses (comme d'avoir un porte monnaie vide et un placard à thé plein )
Du coup, des oolongs fleuris, j'en bois encore, mais de manière occasionelle, je dirais ça varie au grés de ce que j'ai de dispo sur le moment
Le shu, par contre reste une pratique régulière et que j'apprécie toujours autant, sinon de plus en plus vu que j'ai du stock de trucs pas mauvais (j'ai récupéré plein de boites à peine entamé des bons shus de l'époque de la M3T et ils ont bien vieillis!).
Je n'ai pas mis le sencha comme ce qui m'a fait passer du coté obscur, la claque des japonais je l'ai vécu plus tard que celle des oolongs, mais maintenant je me rattrape! Pas de bonne journée sans japonais!