Comment avez vous découvert l univers du puerh?

[ooericoo]

Pour moi c etait par hasard je m était remis a boire du oolong...je cherchais
une boite a acheter sur le net et j ai remarquer une boite plate et ronde sur le site de terre de ciel et la j ai decouvert le puerh et je suis devenu
depuis au lieu remplir mon placard de boite je le remplis de galettes

[Marcelline]

C'était il y à plus d'une dizaine d'années. J'habitais la région parisienne, je buvais des oolongs depuis 2 ou 3 ans déjà et je participais à une sorte de forum (beaucoup plus basique par rapport à celui-ci - fond noir et aucune option) et je lisais les amateurs de thé parlant de Puerh et de la Maison des 3 Thés. Un jour, on a fait une dégustation ensemble dans cette même maison de thé et j'ai découvert les puerhs shu.
À l'époque, je n'y entendais pas grand chose en Puerh. Pour moi, tous les puerhs était "shu".
J'y suis retournée et j'ai ramené 2 petites galettes 1994 et 1995, une toute petite boîte de Tuocha 1977 et une théière d'entrée de gamme qui fonctionne toujours sur les puerhs shu.

Et ensuite, j'ai continué à boire des oolongs...
J'ai replongé il y a 5 3/4 ans avec les thés d'Olivier et je compte bien continuer...

[Sébastien]

c'était il y a un peu plus de 3 ans...
je m'étais mis un peu sérieusement au thé "nature", et je voulais découvrir cette mystérieuse famille des puerh, et je suis tombé sur puerh.fr en faisant une petite recherche sur internet.
assez naturellement j'ai commencé à discuter avec Olivier, à qui j'ai finalement passé une première commande qui incluait quelques accessoires et 2 galettes de puerh (1 sheng & 1 shu).
je suis immédiatement tombé sous le charme des jeunes sheng et j'ai appris à aimer les puerh fermentés.
c'était le début d'une addiction

[David]

C'était y a 5-6 ans. Mon vendeur de thé aromatisé local connaissait Madame Wang de Terre de Chine. Il m'avait dit d'y passer faire pour une dégustation. De passage sur Paris peu après, j'y suis passé avec un pote, elle a vraiment fait les choses bien en nous faisant gouter plein de trucs. C'était le début de la fin...

[JMB]

Ce n'est pas très vieux. Cette histoire de galette de thé m'avait intrigué. Mais acheter une galette pour goûter, je trouvais cela bien dommage. Un coup sur le web, bannacha.com avait l'air d'avoir des choses et puis encourager une petite maison locale qui travaillait avec des gens de là-bas, j'ai trouvé cela sympa.

Donc des échantillons au pif (mais vraiment au pif). Au début, avec mon fils, cela nous rappelait la maison de campagne de son arrière grand-mère, la cave, plus précisément. Et puis, de faire infuser trop longtemps dans le gaiwan, ça ne passait pas. Mon fils, lui appréciait plus les puerh que les oolongs.

Et, suite à ce que j'ai vu par ici, je me suis remis à goûter les échantillons qui me restaient et, je l'avoue, j'ai plus apprécié. Peut-être que ma "gueule" s'est faite à tout cela. Et je me tâte à passer voir le vendeur de thé coréen du quartier qui vend des galettes (une seule variété).

[InstantThe]

Pour ma part c,est le blog de Philippe qui m'a fait decouvrir l'univers du puerh.Un blog fabuleux dont je suis toujour fan La galette de thé même si celui ci a fermé.Snifffff

[Kevin]

Eh oui, très joli blog !
D'ailleurs non seulement il ne blog plus mais il a quelque peu disparu de la circulation du net non ?
Etrange, dommage (pour nous, pour moi en tout cas)

[InstantThe]

Ho oui un grand dommage si quelqu un le connait dite lui qu on serait enchante qu il puisse nous faire partager son experience.Peut on parler d experience a ce stade

[Leaf]

J'avais un ami qui en buvait... il m'a fait goûter une fois un puerh de l'année (Mengsong 2009, je m'en souviendrai toute ma vie) et je me suis exclamée d'horreur C'était beauuuuuuuuucoup trop amer pour moi. Par contre l'amertume a porté des saveurs qui sont revenues en boucles dans ma bouche pendant au moins cinq minutes, et c'est ça qui a capté mon attention au final... aucun autre thé n'a jamais égalé cette longueur de "reviens", même aujourd'hui.

Donc à la première occasion, j'ai retenté le coup (avec un autre puerh cette fois), puis une nouvelle fois, et encore une autre... Et j'ai fini par tomber sur un qui me plaisait à la première dégustation. Ensuite j'ai découvert Olivier et Puerh.fr, les blogs des fans de thé...

Et me voilà.

[David]

Ça me rappelle la première fois que j'ai bu du gyokuro. C'était avant l'épisode à Terre de Chine raconté plus haut. J'étais à Kyoto, je marchais sans but précis (Kyoto est le meilleur endroit au monde pour ça) et je suis passé devant une superbe boutique en bois qui a attiré mon attention. J'ai franchi la porte, c'était Ippodo. À peine rentré, alors que j'admirais l'intérieur, une vendeuse est venue me proposer un fond de tasse d'un liquide vert clair. J'ai plus ou moins compris que c'était de l'icetea. Ni une ni deux, je bois sans me méfier... et là mes papilles furent prises d'assaut par une sensation alors inconnue... Quelle force !! Je suis parti sans rien acheter mais j'ai gardé ce thé en bouche pendant un temps totalement incroyable. Juste un fond de tasse, dont je me souviendrai toute ma vie.

Depuis, quand j'ai envie de montrer la magie du thé à quelqu'un, je fais pareil : un gyokkuro glacé (ou plus simplement infusé à froid). Et je me délecte de voir la tête des gens au moment où ils portent la tasse à la bouche. Et je me dis qu'elles doivent bien se marrer les vendeuses d'Ippodo à observer la tête des touristes à qui elles offrent un tel breuvage...

[Kevin]

D'ailleurs il faut que je passe un commande de gyokuro moi, miam.
Jamais je n'ai testé froid par contre

[Gosseyn]

La première fois qu'on m'a fait goûter un puerh (shu ...), mon frère avait ramené 4 tuocha en revenant de Shanghai pour les fêtes de Noël ... je me suis penché pour sentir les vapeurs qui s'envolaient de ma tasse ... ma tête a du ressembler à s'y méprendre à celle qu'a fait la belle-mère cantonaise de mon frère quand l'année précédente ma mère lui avait présenté un munster fermier. Choc des cultures. Mais, à l'instar de sa belle-mère, j'ai courageusement continué la dégustation et la suavité de la liqueur a rassuré mes papilles apeurées.

inoubliable ... comme peuvent l'être des gorgées de Haut-Médoc ou de Savagnin quand on n'en n'a jamais goûté ...

[Leaf]

Et je me dis qu'elles doivent bien se marrer les vendeuses d'Ippodo à observer la tête des touristes à qui elles offrent un tel breuvage...

La première fois que j'ai bu un gyokuro, j'ai eu une expérience semblable... Je commençais à peine à boire du thé et j'en avais sélectionné un au hasard sur la carte de la maison de thé où je me rendais avec des amis (les mêmes qui m'ont fait goûter le puerh d'ailleurs).

Le jeune homme qui m'a apporté mon plateau n'était probablement pas un buveur de thé japonais... Quand je lui ai demandé quels étaient les paramètres d'infusion, il a haussé les épaules et a dit "Bah, autour d'une minute peut-être" L'eau était à 75°C. Je vous laisse imaginer l'horreur de la première gorgée...

(Je suis rapidement revenue aux "touch-and-go" des sencha que je buvais à l'époque et les deux infusions suivantes ont été "correctes". )

[Tsubo]

Par hasard, tout comme certains ici ... un jour de forte pluie, du genre hallebardes, je passe par hasard devant une boutique de thé ... Terre de Chine pour ne pas la nommer ... déjà trempé jusqu'aux os, je me dis que quitte à ingurgiter de l'eau, autant qu'elle ait du goût ... devant le comptoir, je jette un coup d’œil sur les divers produits maison et sur la liste de prix ... et là, on me propose de goûter une petite tasse de Puerh Sheng ... je "connaissais" déjà "un peu" les Puerh ( Shu ), que j'assimilais, étant plus "japonais" que "chinois" à l'époque, à des trucs comme cela :


Je me suis donc dis "çà va pas être fameux, mais çà aura au moins le mérite d'être chaud" et là BANG une grosse claque ... une invasion de sensation diverses, un vrai nectar ... teadrunk quelques tasses plus tard ... et une longueur en bouche qui a persisté une bonne heure ...