Votre Thé japonais du jour

[Tehijau]

Je continue mon exploration des thés de Chanoki, cette fois avec le hojicha de printemps de Nara, Yamazoe, cultivar Minamisayaka.

Si on n'y sent bien la torréfaction, là encore elle est maîtrisée et on n'a pas ce goût de cramé qu'on a trop souvent sur les hojicha (par exemple avec le hojicha de Kyôto du même vendeur). C'est légèrement caramélisé, très doux et ça coule facilement dans la bouche. Un fort bon hojicha en somme, ce qui n'est finalement pas si facile à trouver.

[Luk Zijeko]

Préparation du Fumika 2023 d'Hiruma selon ses conseils, à savoir une eau à 80° pendant 30 secondes pour commencer. Le rendu gagne un peu en légèreté même avec 5g pour 100ml, j'essaie de trouver quelles proportions de Sayama-kaori et de Yabukita peuvent être utilisées et je sens que je vais encore essayer quelques blends maison car ce sont les 2 cultivars qui seront à l'honneur dans les prochains mois.
En attendant, ça réchauffe, c'est nourrissant.

[Tehijau]

Sencha de Nara, Yamazoe, cultivar Yabukita de chez Chanoki. Simple et sans prétention, assez doux, un peu crémeux.

[SucreJog]

Je viens de recevoir une récente théière porcelaine de David L. Ce sont les modèles qui étaient présents à St Sulpice cette année.
Volume d'environ 200-220ml, filtre plus traditionnel avec beaucoup de petits trous. L'utilisation est proche de la perfection, tous les gestes coulent de source.
Je pense que ça va devenir une de mes théières référence pour le sencha.

Ici un Aoki green 2024 de PcT. Un joli Tamaryokucha très facile et agréable à boire, super équilibré. Un séchage final peu appuyé comme j'aime. rien à dire, super session. Le thé à finalement peu de typicité mais ce n'est pas forcément un défaut.

[Lionel]

[Akala]

Je suis d'accord avec Lionel Elle a l'air super fine en plus, sacrée pièce

[treeman]

Même si je reconnais l'artiste Louveau dans ces pièces porcelaine, j'ai été, à mon grand regret, peu convaincu par le rendu de celles-ci sur le thé.
Même si c'est souvent très chouette à utiliser, je passerai mon tour sur ces séries.

Ici, début d'automne accompagné d'un Kamairicha (Yabukita) Zaraï de Kancha, qui convient parfaitement à la saison.

[Luk Zijeko]

Futsumushi de Tosa, Sakawa, cultivar Yabukita (TdJ).
J'aimerais bien faire le pèlerinage de 1200km sur l'île de Shikoku avec ses 88 temples... pour l'instant, je découvre ce sencha et j'apprécie la texture veloutée et ses notes végétales qui se dirige vers un registre presque pâtissier. En poussant la température l'astringence prend le pas mais d'une belle façon, en légèreté.

[Luk Zijeko]

Sencha de Kirishima, étuvage intermédiaire, cultivar Yabukita (YC), récolte manuelle, sachet sous vide.
6g pour 100ml
Les aiguilles sont plus courtes que dans un étuvage standard mais on ne trouve pas le côté très brisé d'un fukamushi non plus. A l'odeur, les feuilles sentent plutôt le fukamushi. Alors j'ai peut-être la main lourde en dosant ainsi, ce thé est très arômatique mais sans être écœurant, sans amertume. On trouve un peu de sucré, un côté iodé pour cette liqueur ronde et avec la profondeur d'un fukamushi. C'est très bien avec le temps pluvieux.

[Paul B]

Je continue mon exploration des thés de Chanoki, cette fois avec le hojicha de printemps de Nara, Yamazoe, cultivar Minamisayaka.

Si on n'y sent bien la torréfaction, là encore elle est maîtrisée et on n'a pas ce goût de cramé qu'on a trop souvent sur les hojicha (par exemple avec le hojicha de Kyôto du même vendeur). C'est légèrement caramélisé, très doux et ça coule facilement dans la bouche. Un fort bon hojicha en somme, ce qui n'est finalement pas si facile à trouver.

hojicha de nara.jpg

Je suis également en plein marathon Chanoki et suis enchanté par la qualité.
Ayant également testé le Hojicha de Kyôto, j’ai l’impression qu’il est vachement impacté par le type d’eau et la température de dégustation.
Avec une eau peu minéralisée comme la Mont Roucous, j’ai vraiment senti très fort le goût de cramé que tu décris, notamment en le buvant chaud. Après avoir refroidi, la torréfaction se sentait beaucoup moins. La première fois que je l’avait testé, avec de l’Evian, je n’ai pas du tout eu de sensation désagréable de cramé.

[David]

avec de l'évian, tu sens surtout l'évian, non ?

[Akala]

L'incontournable Yamakai de Takayama 2024 de TdJ ici, pas la première session avec celui de cette année, mais j'avais besoin de plusieurs sessions avant de juger (et au final j'ai du mal alors j'ai décidé d'écrire maintenant ).

Moins fruité qu'il a pu être dans les récoltes passées, je le trouve quand même mieux réussi que celui de l'année dernière (que j'avais fini par trouver un peu en dessous en terme de qualité comparé aux autres année, malgré une bonne première dégustation, raison pour laquelle je voulais faire plusieurs sessions cette année).
Par contre ça mis de coté, je trouve que le reste est peut-être même mieux que d'ordinaire. Tout de même riche en saveur, je trouve qu'il a beaucoup de corps, de présence, cette amertume unique avec ce coté "rustique" que je ne sais jamais comment mieux décrire, globalement je le trouve super bien équilibré et c'est un vrai régal, il donne la patate

[Luk Zijeko]

Cette amertume unique que tu cherches à décrire, c'est l'âpreté dans un sens positif.?

[Akala]

Peut-être, pas sur de bien savoir cible l'âpreté honnêtement.

[Tehijau]

Encore un thé de Chanoki aujourd'hui : kamairicha séché au soleil torréfaction légère de Nara, Yamazoe, cultivar Yabukita. C'est un thé vert doux et réconfortant, adapté à cette saison d'automne. Les infusions suivantes deviennent plus minérales et rafraichissantes mais ne sont pas désagréables.

Chanoki propose également la version bancha de cette récolte, qui n'est pas mal du tout mais manque un peu d'endurance pour un bancha.

Je considère néanmoins Chanoki / Elwe comme le roi des banchas et autres thés "peu prestigieux" du Japon. D'ailleurs Elwe avait créé ici-même un sujet fort instructif à leur sujet : https://forumdesamateursdethe.fr/viewtopic.php?f=47&t=561.