Vieillissement et maturation

[Chagoï]

Le pu-erh me déstabilise à être aussi énigmatique et farouche

[Elise]

Il ne faut surtout pas te laisser déstabiliser au point de ne plus en boire. Il faut en boire du bon/vieux et du jeune/fougueux et aussi du mauvais pour comprendre par l’expérience ce qui se passe, ce qu’il advient d’un thé avec le temps et surtout déceler ce qui ne s’améliorera jamais

[Mélisandre]

Une question me taraude depuis un moment...

Techniquement, jusqu'à combien d'années pourrait on vieillir du puer, pour qu'il soit encore "agréable" (avant qu'il devienne dangereux pour la santé et/ou imbuvable) ?

Selon vous, quel serait le temps de vieillissement optimal pour obtenir le meilleur potentiel d'un thé fermenté ? A partir de combien de temps y aurait il risque de le dégrader ?

C'est une question globale. J'imagine bien qu'en fonction des terroirs/fabrication/cultivars/méthode de stockage/goût personnel/etc., la réponse puisse différer. D'ailleurs ne vous gênez pas pour théoriser en fonction des variables.

[Elise]

Dans le passé, en Chine, on disait qu’on faisait du thé pour le petit-fils et qu’on buvait le thé du grand-père, c’est à dire qu’on peut imaginer que ça fait un écart de 30 à 40 ans entre la génération du grand-père et celle du petit-fils. C’était l’âge où le thé était considéré comme bon à boire.
Au delà de ça, je crois que le seul risque avec un bon thé c’est qu’il perde un peu en puissance, mais je ne pense pas qu’il y ait un risque sanitaire. En dehors de ces considérations là, c’est surtout une question de goûts personnels.

[Kissaki]

J'ajouterais également que l'optimisation du vieillissement va dépendre de comment le thé est stocké, vieilli. Donc c'est différent selon les cas.

A voir ce que l'avenir dira sur ceux conservés sous vide avec lesquels nous n'avons pas un si grand recul.