Les oreilles du théier 茶耳
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- Clément
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Les oreilles du théier 茶耳
Voilà une découverte peu commune, mais que vous connaissez sûrement : les oreilles du théier (Cha Er 茶耳, ou Cha Bao 茶苞).
Scientifiquement, la dénomination de ce phénomène est exobasidium gracile, car il s'agit d'une déformation des feuilles de théier. Au printemps, autour de la période du festival de Qingming (清明节), les théiers qui créent des nouvelles branches avec des bourgeons n'ont pas toujours la force nécessaire pour récupérer touts les nutriments contenus dans les feuilles du bas de l'arbre (généralement les premières branches). Ce phénomène, souvent après de fortes pluies, oblige les feuilles trop nourries à transformer une partie de leur cellulose structurel en glucose, créant une forme de feuille boursouflée.
Le "fruit" peut être blanc/vert vert/jaune ou rouge/violacé. Les deux premiers sont sucrés et doux (surtout le premier), le dernier est amer et ne doit pas être consommé.
Cela arrive surtout sur les théiers sauvages dans les montagnes, ou les théiers cultivés pour l'huile, car pouvant diminuer la production de bourgeons, les producteurs de (feuilles de) thé aspergent les théiers avec une solution entre 50 et 70% de dicyclone pour l'empêcher.
Pour de nombreux enfants ayant grandi dans des campagnes thé-ifères ( ?), il s'agit d'un plaisir réservé aux enfants que de cueillir ces oreilles et de les manger.
Connaissiez-vous ?
Scientifiquement, la dénomination de ce phénomène est exobasidium gracile, car il s'agit d'une déformation des feuilles de théier. Au printemps, autour de la période du festival de Qingming (清明节), les théiers qui créent des nouvelles branches avec des bourgeons n'ont pas toujours la force nécessaire pour récupérer touts les nutriments contenus dans les feuilles du bas de l'arbre (généralement les premières branches). Ce phénomène, souvent après de fortes pluies, oblige les feuilles trop nourries à transformer une partie de leur cellulose structurel en glucose, créant une forme de feuille boursouflée.
Le "fruit" peut être blanc/vert vert/jaune ou rouge/violacé. Les deux premiers sont sucrés et doux (surtout le premier), le dernier est amer et ne doit pas être consommé.
Cela arrive surtout sur les théiers sauvages dans les montagnes, ou les théiers cultivés pour l'huile, car pouvant diminuer la production de bourgeons, les producteurs de (feuilles de) thé aspergent les théiers avec une solution entre 50 et 70% de dicyclone pour l'empêcher.
Pour de nombreux enfants ayant grandi dans des campagnes thé-ifères ( ?), il s'agit d'un plaisir réservé aux enfants que de cueillir ces oreilles et de les manger.
Connaissiez-vous ?
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