Votre Puerh du jour

[Akala]

la couleur c'est normal, certains ici aiment les shu très forts, noir opaque, si on distingue le fond de la tasse c'est que c'est vraiment pas assez infusé et/ou dosé =)
dans ce cas la liqueur est très épaisse, c'est... particulier oui, mais pas plus corsé qu'un café serré par exemple ^^

Je me sens visé C'est simple, si la lumière peut passer à travers, c'est que c'est trop léger

[Sylvie]

Non pas de note de noix.
Pourtant, je ne lâche pas l'affaire, j'insiste, des infusions entre 5 et 10 secondes.
La première note (forte) me déplait même si je ne sais pas la définir : ni astringence ni amertume, en fait une note que je ne connais pas...

Par contre il y a un arrière goût pas déplaisant mais je n'arrive pas non plus à la définir.

C'est vraiment déroutant ....

[Kyara]

Tu peut chercher des notes “camphrée” et “amandes” également...

[Luk Zijeko]

On partait plus sur l'étable avec le terme vieux fromage non?

Blague à part, peut-être que ce goût difficile à décrire peut te rappeller un souvenir d'odeur de cuir ou de vieille malle par exemple?

[InstantThe]

Puerh Time
Cette fois ci un p'tit W2T

[Elise]

@ Sylvie: Je l’ai déjà mentionné dans le passé, mais il y a quatre goûts classiques du puer shu qui sont définis en Chine :

陈香 chenxiang, parfum de "Vieux thé" (à comprendre comme "Sheng âgé")
枣香 zaoxiang, parfum de "Dattes rouges"
樟香 zhangxiang, parfum "Camphré"
杏仁香 xingren xiang, parfum d'"Amande"

Après il y a la qualité des feuilles de base et la propreté du traitement et du stockage qui peuvent donner des résultats un peu trop organiques, en passant par les moisissures dans le pire des cas.
Chez Kancha je ne pense pas qu’on puisse dire que c’est un problème de qualité, mais le shu est quand même assez particulier comme type de goût.

[Otto Didakt]

@Elise : Intéressant, ce post qu'effectivement j'avais déjà lu. Je n'arrive toujours pas à voir quel thé pourrait me renvoyer le profil "Dattes rouges"...

[Elise]

moi je sais je peux t’en envoyer si ça t’intéresse.

[Sylvie]

Elise,

Merci pour ces informations.

Je viens de relire la fiche de ce shu je ne sais pas dans quelle catégorie le classer...
La description insiste pour un thé très gourmand : pas pour mon palais.

Les feuilles datent de 2015 : 6 ans cela en fait-il un chenxiang, parfum de "Vieux thé" ? Je ne sais pas.

Mais comme le disait Luk Zijeko , il y avait comme une odeur de cuir...


Je suis aussi intéressée de savoir lesquels seraient plus "gourmands" dans les notes de Dattes rouges .... Et où en acheter pour tester

[Akala]

Ah ça m'intrigue ça, du coup le profil un peu terreux (que je décrirais comme "classique" pour un shu), tu mettrais ça dans le "Vieux thé" ou bien juste à considéré comme une "base" du shu ?

J'ai bien une idée pour le shu dattes rouges (le vieux shu en vrac HK des années 2000 que j'ai eu d'Olivier S. il y a un moment de mémoire) mais je ne l'ai pas avec moi pour vérifier, c'est vrai que ça me semble pas le profil le plus courant

[Elise]

Non, tous les shu ne sont pas terreux, ni cuir. Il y en a des très propres et légers, même beaucoup moins épais que ce qui a été décrit plus haut. Mais ce n’est pas ce qui est le plus facile à trouver.

[Otto Didakt]

@Elise : je t'ai envoyé un mp.

Il y a une note que je retrouve parfois (souvent) dans les shus et aussi les sheng matures, c'est le caramel. A-t-elle sa place dans l'un des ces profils ?

杏仁香 xingren xiang, parfum d'"Amande : j'ai bu il y a quelques jours un très bon Dan Cong qui portait ce nom, dans la tasse on comprend vite pourquoi.

[emmanuel]

Non, tous les shu ne sont pas terreux, ni cuir. Il y en a des très propres et légers, même beaucoup moins épais que ce qui a été décrit plus haut. Mais ce n’est pas ce qui est le plus facile à trouver.

+1. Je les préfère ainsi, moins fermentés. Par ailleurs ils évoluent dans le temps et se rapprochent plus des vieux sheng après quelques années.

Je ne connaissais pas ces quatre saveurs, merci pour le rappel !

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[Akala]

Du coup j'ai d'autant plus hâte de recevoir un certain colis parce que je pense qu'il y a des chances que ça colle bien avec ça justement

C'est dommage que je n'ai pas eu le temps de parcourir tout mon stock de thé quand je suis rentré à noël, j'ai au moins 2 shu assez agés (celui d'Olivier S. et une brique d'EoT il me semble) et du coup je les aurais bien refait avec cette idée des 4 saveurs en tête.

[Luk Zijeko]

Concernant le puerh shu, je me dis que quelqu'un qui n'y a jamais goûté, peut avoir du mal à faire le lien avec une des 4 grandes catégories citées plus haut par Elise. Ainsi il me semblait pertinent de poser la question autrement, en demandant plutôt: à quoi te fait penser le goût de ce thé si tu puises dans tes souvenirs?
C'est un positionnement personnel car en goûtant mon 1er shu, le vrac n°24 de la maison des 3 thés, c'est ainsi que j'ai réagi. J'avais l'impression de retrouver l'odeur d'une cave chez mes grands-parents. C'est pourquoi le shu m'est apparu quelque part comme un thé du souvenir, avec un certain pouvoir d'évocation.
Et je comprends que c'est un point de vue difficile à soutenir, car une cave est souvent considérée, dans l'inconscient collectif, de manière négative (cf l'expression descendre à la cave par exemple).
Dans mon référentiel, il s'agit de l'espace où l'on met le cidre, contenu dans un petit tonneau, en bouteille (pour ensuite obtenir différents stades de maturation) et où l'on conserve les pommes de terre du jardin.
Aujourd'hui je rapprocherais l'arôme de ce shu n°24 de 1998 dans la catégorie "vieux thé" mais il a fallu développer mon palais et goûter plusieurs shu pour cela.
Du coup, je me demande si les fins connaisseurs ont parfois en buvant du puerh shu ( ou d'autres thés), des souvenirs qui remontent et qui sortent du champ de la gastronomie ou des 4 catégories connues. J'ai l'impression que cette "magie" ou ce pouvoir d'évocation tend à s'estomper un peu avec l'expérience.