Votre Thé rouge du jour

[Blossom]

[Patrick]

Un cuisinier français avait identifié ce goût avant les japonais dans les sucs de viande.

Je veux bien tes références à ce sujet.

Il doit y avoir des choses sur le forum... Sinon il faut faire une recherche sur le terme osmazone.

Un petit lien éclairant pour commencer http://umamimama.blogspot.fr/2008/09/gastronomic-concepts-1-what-is-umami.html?m=1

[Elise]

Merci beaucoup. Le nom du cuisinier et/ou la source me suffisent, j'ai trouvé sur ton lien le nom d'Escoffier, c'est lui à qui tu faisais référence?
J'ai déjà lu plein de choses sur l'umami sur ce forum et ailleurs et je n'avais pas encore rencontré cette info.

[Patrick]

Je crois bien que c'est Escoffier. Mais je ne peux l'affirmer. Ça fait longtemps que j'étais tombé sur ces infos, et pas du tout lors d'une recherche universitaire. Il y a d'autres manières d'apprendre ! En furetant de ci de là, en voyageant de lien en lien, en discutant, voire en lisant un forum

Bref, je protège pas mes sources, j'en ai un souvenir flou. J'ai juste retenu que l'umami n'est pas une saveur millénaire du Japon ancien, mais un concept défini au XXe, et qui coïncide avec l'intuition d'un chef cuisinier français.

On a oublié l'osmazome, mais on recherche l'umami.

Et au Japon comme en France, avant d'identifier les concepts et d'identifier le glutamate comme responsable de la sensation, on recherchait le savoureux.

[Elise]

Je ne demande rien d'universitaire juste un indice de recherche à donner comme friandise à ce bon vieux Gougueule pour qu'il fasse le reste du travail

[Patrick]

C'est une manière de dire que je n'ai pas cherché à identifier ma source. Internet, c'est le livre de sables. Mais le simple terme osmazome doit permettre de tirer la pelote

[Elise]

Oui, j'ai eu envie d'en savoir plus suite à ton intervention. Tu m'as largement répondu avec un lien et le terme d'osmazome et je t'ai remercié pour ça. Je suis désolée de t'avoir blessé en demandant des compléments d'information, je pense néanmoins avoir été courtoise et tout simplement curieuse.

[Patrick]

Je ne suis pas blessé du tout. C'est un complet malentendu. Je precisai juste pourquoi je ne pouvais répondre exactement à ta question...
La manière dont tu as posé la question m'a un peu surpris et amusé à la fois. Je l'ai pris comme une déformation professionnelle en quelque sorte. Je n'ai pas de source claire, juste une information retenue au coin du net.

Mais, no problemo !

[Patrick]

Je parle de la première question, celle sur les références.
C'est pas commun de demander les références précisément (et ça introduit de la suspicion) dans une discussion à batons rompus, mais c'est obligé dans un contexte de thèse.
J'expliquai juste pourquoi je ne pouvaisvrepondre à cette question toutben donnant des éléments (ceux que j'ai)

[Elise]

[Kyara]

Yunnan 2011, une trèèès agréable découverte.
Merci Elise

[Elise]

Avec plaisir Kyara, ravie qu'il te fasse passer un bon moment.

[Geoffroy86]

Aujourd'hui, dégustation de 2 thés noir Darjeeling Second Flush Muscatel. J'ai très envie de comprendre et identifier cette saveur si spécifique.

Premier thé : Risheehat. Je suis étonné, les tanins sont peu marqués. Je n'ai aucune idée de ce qu'est cette saveur de muscat. Du raisin, pourquoi pas (et encore) ? Mais spécifiquement le muscat ? Je trouve plutôt du réglisse. Le thé n'est pas désagréable, mais rien d'incroyable.

Second thé : Castleton. Déçu... Encore moins de présence et des notes boisées plutôt faibles. Un thé qui garde un côté printanier malgré tout (c'est sûrement là-dedans que se trouve le muscat). Je trouve plus intense le Castleton First Flush que j'avais goûté...

Bilan : je ne suis pas plus avancé. Je pense prendre la prochaine fois un blend muscatel. Peut-être irai-je droit au but avec. En attendant, je profite de mes thés de printemps.

[argutie]

Si le parfum muscatels'explique par des morsures de mouches vertes, il doit être difficile de l'obtenir de façon certaine sur une parcelle/récolte donnée, mais je suppose que les Jardins donnent ce nom systématiquement aux thés produits à partir des récoltes les plus susceptibles de présenter ce parfum.
Pour ma part je l'ai déjà rencontré ce fameux parfum, dans un darjeeling d'été et plus bizarrement dans un thé noir chinois (golden monkey de Teavivre), et je pense qu'il est assez caractéristique pour que tu ne passes pas à côté s'il est présent dans ton thé -dixit quelqu'un qui n'a pourtant vraiment pas un odorat spécialement développé-. Personnellement, je ne l'aime pas du tout ce parfum, je le trouve beaucoup trop doucereux. C'est bien le parfum d'un raisin muscat, mais qui a commencé à pourrir. Après il y a p-e un bon et un mauvais parfum muscatel...En tout cas, quand c'est trop marqué, c'est franchement écoeurant.

[Patrick]

J'aime bien le parfum du muscat, et comme Argutie je le trouve identifiable.
Mais la mention "muscatel" est très souvent abusive.