[Donné] La hotte du Père Noël

[Lionel]

jolies contributions Tanguy et Tsubo...
vous avez vos chances...

[Tanguy]

En fait , lionel j'avais décidé de ne pas concourir car je pensais ne pas avoir mes chances mais bon l'inspiration m'ayant gagné après une grosse chute de neige, un bon darjeeling et un shu + une dissert sur la poésie, j'ai décidé de concourir
J'ai "mixé" quatres strophes

Soudain apparu,
Il avait disparu,
Le Thé.

De ma tasse j'aperçois,
Les blanches branches qui se balancent.
Je suis dans un tel émoi,
Le réel du rêve a pris l'apparence.

Reliefs blancs, nageant,
Au milieu des nuages,
Tout aussi blancs et changeants,
Tels des mirages.

Peinture plus vraie que nature,
Nature elle est ; et pure.

[Yoann]

Que de haïkus
Violés. Mes yeux saignent
De règles bafouées.

PS : Tanguy, on cherche pas à faire le "meilleur" haiku, poème, texte, mais juste à s'amuser hein

[Tanguy]

qui a dit que j'avais la prétention de vouloir faire le "meilleur" poème ?
de plus , comme l'a dit lionel, les poèmes peuvent etre en forme libre , et le mien l'est

[Patrick]

Ca fait déjà qq temps que je me dis qu'il faudrait un fil mêlant poésie et thé. Ton idée généreuse et inventive, Lionel, est déjà une occasion de provoquer l'écriture. Merci pour cela.

Mal apprivoisées, les feuilles sont néanmoins restées sages, domptées par le vieux maître Chinois, l'une contre l'autre en un cercle magique qui les enserre comme un anneau magnétique. Sous la vieille pierre millénaire, elles ont été pressées en une galette, morte d'apparence. Mais le feu couve. La vie est là. La colère aussi.

Il n'est pas bon de boire seul ces feuilles d'arbres centenaires. Du pays du sud des nuages, elles ont gardées le grondement de l'orage et la vivacité du printemps éternel. De vous fendre le palais en deux, elles seraient capables.
De la glaise, les mains ont modelé une sphère. Puis un bec. Puis une anse. Puis, le tout a brûlé au feu cuisant. Le vieux maître Chinois a créé l'arme pour dompter les feuilles.

Un couteau tranche la galette. Les feuilles crient. Remuent presque. Se rebellent. Mais deux amis sont là. Prêts à intervenir. Déjà, de leurs larges manches, ils ont sortis les bols rustiques de bois brut.

L'eau coule dans la théière. Elle assoiffe les feuilles, qui déjà piaffent, reprennent leur liberté. Déroulent leur langues amères et se cognent à la paroi.
Sans les deux amis de loin venus, ce thé ne serait qu'amertume, solitude et goût de vipère. Violence, violence.

Mais le thé est partagé, l'eau brune est divisée. Dans les trois bols de bois brut, c'est le sommeil de la colère. Le goût du feu, sans l'amer. Un soleil blond sur leur langue, les trois amis discutent longuement sans un mot. Le silence est calme et chaleureux.

[Yoann]

Ca fait déjà qq temps que je me dis qu'il faudrait un fil mêlant poésie et thé. Ton idée généreuse et inventive, Lionel, est déjà une occasion de provoquer l'écriture. Merci pour cela.

Mal apprivoisées, les feuilles sont néanmoins restées sages, domptées par le vieux maître Chinois, l'une contre l'autre en un cercle magique qui les enserre comme un anneau magnétique. Sous la vieille pierre millénaire, elles ont été pressées en une galette, morte d'apparence. Mais le feu couve. La vie est là. La colère aussi.

Il n'est pas bon de boire seul ces feuilles d'arbres centenaires. Du pays du sud des nuages, elles ont gardées le grondement de l'orage et la vivacité du printemps éternel. De vous fendre le palais en deux, elles seraient capables.
De la glaise, les mains ont modelé une sphère. Puis un bec. Puis une anse. Puis, le tout a brûlé au feu cuisant. Le vieux maître Chinois a créé l'arme pour dompter les feuilles.

Un couteau tranche la galette. Les feuilles crient. Remuent presque. Se rebellent. Mais deux amis sont là. Prêts à intervenir. Déjà, de leurs larges manches, ils ont sortis les bols rustiques de bois brut.

L'eau coule dans la théière. Elle assoiffe les feuilles, qui déjà piaffent, reprennent leur liberté. Déroulent leur langues amères et se cognent à la paroi.
Sans les deux amis de loin venus, ce thé ne serait qu'amertume, solitude et goût de vipère. Violence, violence.

Mais le thé est partagé, l'eau brune est divisée. Dans les trois bols de bois brut, c'est le sommeil de la colère. Le goût du feu, sans l'amer. Un soleil blond sur leur langue, les trois amis discutent longuement sans un mot. Le silence est calme et chaleureux.

J'ai pas lu, mais ça à l'air bien.

Edit : bon finalement j'ai eu le temps de lire et c'est

[Ségolène]

Oui, amusant ce petit jeu d'écriture, merci Lionel !


Mariage sauvage


La galette restait sauvage
Les feuilles n'étaient pas sages
L'eau pure en pris ombrage
Dans la belle théière où elles se rencontrèrent

Mais là nulle misère
Profond est le mystère
Les secrets de la terre où elles se marièrent

La galette restait sauvage
L'eau frémissait de rage
Commença le dressage
Dans la ronde théière par le feu et la terre

Mais là nulle misère
Profond est le mystère
Les secrets de la terre où elles se marièrent

La galette restait sauvage
De carnages en mais sages
De bavardages en messages
L'alliance fut scellée en mariage

Et là nulle misère
Profond dort le mystère
Dans le secret de la terre elles se lièrent


Et depuis elles voyagent de bols en partages !

[Tanguy]

ils s'y sont mis à deux !!!
patrick , toi c'est la guerre quand tu fais du thé !
ségolène , tu parles de galette ... mais pas de puerh quand meme ?

[Ségolène]

ils s'y sont mis à deux !!!

Non, non. Chacun son humeur, chacun son texte !

ségolène , tu parles de galette ... mais pas de puerh quand meme ?

Ben, si! *hausse les épaules* Je possède d'ailleurs différents puerh. Le puerh, c'est (presque) du thé, contrairement au shu qui n'est bon que pour la soupe extraterrestre !

[Tanguy]

ils s'y sont mis à deux !!!

Non, non. Chacun son humeur, chacun son texte !

ségolène , tu parles de galette ... mais pas de puerh quand meme ?

Ben, si! *hausse les épaules* Je possède d'ailleurs différents puerh. Le puerh, c'est (presque) du thé, contrairement au shu qui n'est bon que pour la soupe extraterrestre !

Donc tu distingue bien puerh et shu ?

[JMB]

Trop top. Ils méritent de gagner, ces deux-là

Et une galette de shu pour Ségolène, une !

[Lionel]

Oui, les bordelais ont frappé fort ! Merci pour ces textes.

Et la tasse, elle n'inspire personne ?

[Tanguy]

Oui, les bordelais ont frappé fort ! Merci pour ces textes.

Et la tasse, elle n'inspire personne ?

Moi je prends les deux , je concoure large
Cette tasse... me plait pas top et en plus je préfère boire du thé que la regarder

[Ségolène]

Oui, les bordelais ont frappé fort ! Merci pour ces textes.

Et la tasse, elle n'inspire personne ?

Suffit de demander Et deux pour le prix d'une !

Le graal obscur

De grès est le graal
Grave glaive obscur et pâle
D’une guerre postmédiévale
Arme fatale qui sombre
Dans la force de l’ombre
Guerrier du mal


Le graal au shu

Au service de l’empire du Darkshu
Le graal se vêt d’un sombre voile
C’est la guerre des étoiles
Rejouée dans la soupe au shu
Et aux poils !

[Ségolène]

Trop top. Ils méritent de gagner, ces deux-là

Ouais! *croise les doigts*

Et une galette de shu pour Ségolène, une !